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1. NOUS ENSEIGNONS ET PERMETTONS UN SYSTÈME DE COMMUNICATION AUGMENTÉ ET ALTERNATIVE (SAAC)
La communication et le langage sont essentiels pour les êtres humains et leur permettent d’interagir avec les autres, d’apprendre, de profiter et de participer à la société dans laquelle ils vivent. À certaines occasions, la parole et/ou le langage peuvent être affectés, et par conséquent, la communication peut être compromise par différents facteurs (autisme, déficience intellectuelle, méconnaissance de la langue, maladies dégénératives, etc.), ce qui leur rend la tâche difficile. à inclure dans n’importe quel cadre de la vie quotidienne.
Pour cette raison, quel que soit l’âge ou le type de handicap, s’ils ont des limitations dans la communication orale, ils doivent utiliser un système de communication amélioré et alternatif (SAAC).
Les SAAC ne sont pas incompatibles mais complémentaires à la rééducation linguistique, et peuvent également contribuer à sa réussite lorsque cela n’est pas possible. Il ne faut donc pas hésiter à l’introduire dès le plusjeune âge, dès que des difficultés sont observées dans le développement du langage. Il n’y a aucune preuve que l’utilisation de la CAA inhibe ou interfère avec le développement ou la récupération du langage « (Que sont les SAAC? – ARASAAC – ARASAAC – Carmen Basil).
Avant d’aborder quel est le système de communication augmenté et alternatif (SAAC)le plus approprié pour une personne, nous devons effectuer un processus d’évaluation exhaustif, pour garantir le succès de sa mise en œuvre.
- Identifier les capacités, aptitudes, besoins et intérêts de l’usager, base fondamentale pour établir des plans d’intervention et de participation. Nous ne nous intéressons pas aux déficits ou difficultés de la personne, mais à la fonctionnalité que l’on entend atteindre avec la mise en œuvre du SAAC.
- Visualiser l’utilisateur du SAAC comme une personne active et participative qui interagit et assume des responsabilités dans les activités quotidiennes qu’il effectue dans l’environnement habituel dans lequel il évolue (approche écologique).
Une fois ce processus d’évaluation terminé, nous commencerons le processus d’activation et d’enseignement de l’AACS en tenant compte de toutes les informations obtenues sur l’utilisateur et son environnement, ce qui nous permettra de définir quels seront les composants de l’AAC (symbolesgestuels graphiques), les produits de support (de base ou technologiques), les stratégies d’accès (sélection directe ou balayage), les produits d’acccso (bouton-poussoir, contrôle avec le look, joystick, …) et le choix du vocabulaire approprié.
Concernant le choix du vocabulaire pour le SAAC, il faut prendre en compte une série de critères de base :
- Approche évolutive :vocabulaire adapté à l’âge.
- Approche écologique :vocabulaire nécessaire selon le contexte.
- Personnalisation en fonction des intérêts et de la réalité de l’utilisateur. Certaines des catégories qui nécessitent plus de personnalisation, en ajoutant du vocabulaire dès le début, sont : les personnes (membres de la famille, collègues, professionnels…), les lieux (endroits où vous allez habituellement et qui ne sont pas inclus dans le vocabulaire par défaut), les jeux et les sports ( jouets ou jeux présentant un intérêt pour l’utilisateur). La personnalisation du vocabulaire peut être un élément clé du succès de tout système de communication augmentée.
- Communication fonctionnelle :expression de demandes, mais aussi d’autres fonctions communicatives telles que demander, expliquer, réfuter, plaisanter, nuancer, etc.
- Développement linguistique :diversité lexicale, extension des énoncés, etc.
- Sélection de pictogrammes plus symboliques : choisissez des pictogrammes avec des personnes « bâtons » (schématiques) plutôt que des pictogrammes plus concrets et détaillés.
- Sélection de pictogrammes sans couleur, sauf si la couleur est quelque chose de caractéristique ou innée.
Il ne faut pas oublier que l’empowermentet l’enseignement doivent s’adresser à la fois à la personne et à son environnement, y compris tous les contextes auxquels elle participe ou souhaite participer, ainsi que toutes les personnes significatives dans ces contextes, y compris les professionnels et, surtout, membres de la famille. , collègues et amis. Cet enseignement doit être réalisé dans des milieux éducatifs et thérapeutiques mais aussi dans des milieux naturels, dans une approche de 24 heures qui garantit que la personne sera immergée dans un bon environnement linguistique, entourée d’interlocuteurs sensibles et compétents, et impliquée dans des activités intéressantes et enrichissant.
Pour favoriser le succès de l’intervention avec SAAC, le plus important est que la personne ait les moyens et le vocabulaire pour dire tout ce qu’elle veut et que pour générer des messages il est essentiel qu’elle participe activement à toute activité. Ainsi sont créées des expériences de vie que la personne expérimente, expérimente et voudra partager avec les autres. Cet objectif ne doit pas être laissé au hasard mais doit être atteint grâce à l’effort et au succès de professionnels compétents, soutenus par une société dans laquelle il y a une visibilité croissante de l’AAC comme moyen efficace de participer et de socialiser. .
2. NOUS TRAVAILLONS DIFFÉRENTES PHASES POUR L’ENSEIGNEMENT ET L’HABILITATION DE LA SAAC
2.1 Nous échangeons des images (photographies ou pictogrammes ARASAAC) pour des objets familiers ou pour des activités motivantes.
Activité 1 – Objet : balle – Pictogramme : balle
Afin de pouvoir travailler correctement cette phase, nous allons créer une atmosphère détendue avec peu de distractions qui pourraient interférer avec l’activité d’échange.
Nous allons utiliser un objet familier ou une activité motivante pour l’utilisateur, par exemple un jouet que nous allons utiliser dans les activités suivantes. Nous utiliserons également une carte plastifiée sur laquelle nous aurons imprimé une photographie ou un pictogramme, tenant compte de la capacité cognitive de l’utilisateur, représentant l’objet ou l’activité. Dans notre tutoriel et dorénavant, nous allons utiliser le terme pictogramme pour désigner l’image.
Pour obtenir le jouet, l’utilisateur doit nous remettre le pictogramme qui le représente et que nous avons mis à portée de main. Nous utilisons des aides gestuelles (pointer l’objet) ou orales (« donne-moi le… ») pour faciliter l’intervention.
Une fois le pictogramme livré, nous l’échangeons contre le jouet et utilisons des messages oraux pour le féliciter de l’avoir réalisé.
Dans cette activité, une autre personne peut être présente qui agit comme une « ombre » de l’utilisateur, fournissant les aides gestuelles nécessaires pour remettre le pictogramme et obtenir le jouet. Ces aides diminueront progressivement, jusqu’à disparaître complètement, lorsque l’utilisateur aura compris l’objectif de l’activité d’échange.
Dans une phase ultérieure, lorsque l’on aura réalisé l’association pictogramme-jouet, on pourra placer le pictogramme, toujours visible et accessible, à différents endroits de la pièce. L’utilisateur doit se déplacer pour le récupérer et le remettre afin que nous puissions lui remettre le jouet.
2.2 Nous interagissons avec différents interlocuteurs dans des contextes quotidiens pour généraliser l’apprentissage.
Activité 1 – Objet : balle -Pictogramme : balle
Une fois que l’utilisateur a compris le processus d’échange du picogramme contre l’objet ou l’activité, il faut généraliser cet apprentissage à de nouveaux interlocuteurs et aux différents environnements où il opère habituellement.
Pour assurer la généralisation dans cette phase, les personnes avec lesquelles l’usager entretient un contact quotidien dans le centre (professeur d’audition et de langue ou orthophoniste, professeur de pédagogie thérapeutique, tuteur, ergothérapeute, etc.) doivent intervenir. ).
Une fois les résultats appropriés obtenus au centre, on peut étendre cette généralisation au milieu familial.
Il est essentiel que l’utilisateur comprenne qu’il doit faire la demande de l’objet ou des activités uniquement à certains moments et pendant une certaine période de temps.
2.3 Nous introduisons de nouveaux objets et activités pour travailler l’identification et le choix du pictogramme.
Activité 1 – Objet : boule – Pictogrammes : boule et pomme.
Nous allons introduire deux pictogrammes pour un même objet ou une même activité, en utilisant un nouveau pictogramme qui ne correspond pas à la catégorie sémantique des jouets, par exemple une pomme. De cette façon, nous veillons à ce que la discrimination du pictogramme représentant la balle vous soit plus facile.
On place les deux pictogrammes devant l’utilisateur et devant la boule. L’objectif de l’activité est pour lui de solliciter le ballon à l’aide du pictogramme correspondant. Dans un premier temps, on peut recourir à une aide gestuelle ou orale pour faciliter le choix si on constate qu’il présente des difficultés.
Activité 2 : Objets : balle – Pictogrammes : balle et ours en peluche.
Dans l’activité suivante, nous utilisons le pictogramme de la balle et ajoutons le pictogramme d’un autre objet qui appartient à la même catégorie sémantique, par exemple un ours en peluche. Nous plaçons les pictogrammes de la balle et de l’ours en peluche devant l’utilisateur.
L’ours en peluche n’est pas dans sa ligne de mire, car on veut qu’il demande la balle.
Activité 3 : Objets : balle et ours en peluche – Pictogrammes : balle et ours en peluche.
À ce stade, nous pouvons commencer à utiliser deux objets de la même catégorie sémantique et les deux pictogrammes correspondants pour faire des choix alternatifs.
Pour atteindre l’objectif, nous plaçons les deux pictogrammes devant l’utilisateur et devant la balle et l’ours en peluche. En fonction du pictogramme que vous nous fournissez, vous obtiendrez le jouet correspondant au pictogramme.
À l’heure actuelle, notre objectif principal est que l’utilisateur fasse des choix alternatifs basés sur la discrimination et en choisissant différents pictogrammes avec des résultats différents.
2.4 Nous créons des tableaux de communication utilisant différents supports pour augmenter le vocabulaire.
Au fur et à mesure que nous introduisons de nouveaux pictogrammes associés à des objets ou à des activités, nous aurons besoin d’un support basique (carnet de communication)ou technologique (un appareil mobile) pour organiser et travailler le vocabulaire.
Notre recommandation est de commencer par unsupport de base adapté aux capacitésde notre utilisateur, qui contient le vocabulaire nécessaire et approprié à la personne, selon son âge, ses intérêts et l’environnement social dans lequel elle évolue et participe.
Nous aurons toujours la possibilité d’utiliser un appareil avec un logiciel de communication spécifique, lorsque nous considérons que les progrès sont satisfaisants. Il est important de noter que de nombreux utilisateurs acquièrent le langage oral à l’aide d’un support de base sans avoir besoin d’utiliser des supports technologiques.
Dans le cas où nous utilisons un support technologique, nous devons toujours avoir un cahier de communication imprimé préparé pour éviter les événements imprévus (batterie épuisée, bris d’écran, perte de l’appareil, etc.).
Ensuite, nous vous renvoyons à cetutoriel de Aula Abierta de ARASAAC, où vous trouverez des informations plus détaillées sur le choix du vocabulaire et l’élaboration du cahier de communication avec des pictogrammes à phrase cumulative.
Nous devons garder à l’esprit que ce cahier de communication pourrait être un exemple avancé. Notre cahier de communication doit êtreindividualisé et s’adapter aux caractéristiques et capacités de l’utilisateur et évoluera au fur et à mesure de l’évaluation des progrès réalisés.
2.5 Nous apprenons à créer des phrases simples et à stimuler l’apparition d’un discours narratif.
Initialement, notre cahier sera composé de quelques pictogrammes, généralement des noms et des actions. Lorsque l’utilisateur place une « pomme » dans l’espace réservé à la phrase accumulée, le message peut prendre le sens de « je veux manger une pomme ».
Désormais, il va falloir combiner les pictogrammes d’actions et de noms sur lesquels nous avons travaillé ou introduire de nouveaux pictogrammes associés à différents types de mots (pronoms, adjectifs, formules de courtoisie, etc.) pour travailler sur des structures syntaxiques de plus en plus complexes, qui faciliter le discours narratif.
Ensuite, nous vous montrons quelques structures syntaxiques que nous pouvons générer pour développer le discours narratif. Dans ce premier exemple, nous avons utilisé des glyphes avec un fond blanc pour économiser l’encre lors de l’impression.
Dans les exemples suivants, nous avons utilisé des pictogrammes avec le fond coloré associé à la « clé Fitzgerald ».
Nous laissons l’utilisation de pictogrammes à fond blanc ou à fond coloré à votre choix, bien que l’utilisation de pictogrammes à fond coloré puisse aider certains utilisateurs à identifier et associer les pictogrammes aux différents types de mots (verbes, noms, adjectifs , etc.) ce qui peut faciliter son utilisation.
2.6 Nous utilisons notre SAAC pour participer pleinement et sur un pied d’égalité à toute activité de la vie quotidienne.
L’habilitation et l’enseignement d’un SAAC doivent s’adresser à la fois à la personne et à son environnement, y compris tous lescontextes auxquels elle participe ou souhaite participer, ainsi qu’à toutes les personnes significatives dans ces contextes, y compris les professionnels et, surtout, membres de la famille. , collègues et amis.
Il est très important de s’assurer que la personne qui utilise le SAAC a des choses intéressantes à communiqueraux autres et qu’elle peut participer pleinement à toute activité de la vie quotidienne dans laquelle la langue acquiert sa plus grande pertinence : exprimer des besoins et des sentiments, avoir une conversation, demander informations, communiquer des émotions, faciliter les contacts sociaux, profiter des loisirs, etc.
Pour atteindre cet objectif, l’enseignement doit être réalisé dans des milieux éducatifs et thérapeutiques mais aussi dans des milieux naturels, dans une approche de 24 heures qui garantit que la personne sera immergée dans un bon environnement linguistique, entourée d’interlocuteurs sensibles et compétents, et impliquée dans des activités intéressantes et enrichissantes.
Le succès de l’intervention avec SAAC ne doit pas être laissé au hasard, mais doit être obtenu grâce à l’effort et au succès de professionnels compétents et de la famille, soutenus par une société de plus en plus consciente et libre de préjugés.
3. DES INTERLOCUTEURS ENGAGÉS POUR UNE COMMUNICATION ACCRUE ET ALTERNATIVE
La communication est une activité sociale à laquelle participent au moins deux personnes. L’expéditeur et le destinataire partagent un rôle de premier plan dans la conversation et échangent tous deux des informations mutuelles qui leur permettent de connaître leurs opinions, idées, sentiments, suggestions ou explications. Nous sommes tous des interlocuteurs potentiels de personnes qui utilisent la communication augmentative et alternative.
Les interlocuteurs des personnes qui utilisent des systèmes alternatifs – les augmentatifs de communication doivent être des participants actifs dans l’interaction communicative. Grâce à la communication partagée, on sait à quoi ressemble la personne dans son ensemble, de son sens de l’humour ou de son état d’esprit à ses intérêts, ses loisirs et ses rêves d’avenir.
Bien que les personnes de leur environnement le plus proche soient les interlocuteurs les plus communs, il est très important que la société prenne conscience et connaisse ces moyens de communication, car leur généralisation, leur visibilité et leur utilisation fréquente dans n’importe quel contexte, permettront aux personnes qui les utilisent de pouvoir s’exprimer et participer activement à toutes les activités dans lesquelles ils évoluent.
Plus vous interagissez avec la personne, meilleure sera notre connaissance de sa forme de communication. Cependant, et compte tenu de l’étape du cycle de vie dans laquelle ils se trouvent, ainsi que de leurs capacités, difficultés, etc., l’apprentissage et l’utilisation du système de communication seront variables et l’interlocuteur devra en tenir compte. Par exemple, participer à des groupes de pairs est très enrichissant et offre la possibilité d’interagir avec des personnes du même âge, avec lesquelles vous avez plus d’affinités et partagez des intérêts.
Voici quelques conseils pour faciliter l’interaction avec les personnes utilisant un SAAC.
Observer
Il est important de savoir comment vous communiquez (par exemple si en plus du programme de communication vous utilisez un geste ou une verbalisation).
En tant qu’interlocuteurs, nous devons observer votre expression faciale et corporelle, car les gestes, les regards ou les sourires peuvent offrir beaucoup d’informations sur ce que vous ressentez, ce que vous voulez nous dire, si vous aimez ou n’aimez pas quelque chose, ou si nous comprenons ce que vous voulez communiquer.
Il est également important de savoir comment vous exprimez vos réponses affirmatives et négatives. Cependant, afin d’enrichir la communication, d’élargir le vocabulaire, d’apprendre les usages de la langue, etc., il est conseillé de converser à l’aide de questions ouvertes.
Soyez prudent
Ne présumez pas que les difficultés de communication signifient que la personne ne sait pas ce qu’elle veut dire ou n’a pas la compétence linguistique pour s’exprimer. Parfois, les déclarations qu’il fait ne sont pas grammaticales (l’ordre des images n’est pas correct) ou ne consistent qu’en une seule image. Cependant, cela ne veut pas dire que vous ne savez pas ce que vous voulez dire, car cela peut être quelque chose qui vous intéresse, une expérience vécue ou future, quelque chose dont vous avez besoin, etc.
Modéliser et développer
En tant qu’interlocuteurs, nous sommes un modèle communicatif. Si nous partageons le même système de communication, nous partageons le même code et nous proposons un modèle de référence « linguistique – communicatif ». De plus, si dans notre conversation nous en profitons pour proposer un « modèle linguistique étendu » du message, nous privilégions son apprentissage.
Par exemple. Enfant désignant le pictogramme : PLUS ; Interlocuteur. Pictogrammes indiqués sur le communicateur en verbalisant : VOUS – VOULEZ – PLUS – DE L’EAU ?
Connaître
Nous devons savoir à quoi ressemble le système de communication, en quoi il consiste, comment il fonctionne, comment il est géré et ce que nous pouvons apporter en tant qu’interlocuteurs pour qu’il évolue. Par exemple, quel nouveau vocabulaire est nécessaire, ou éliminer celui qui est à peine utilisé. Aussi pour savoir quelles fonctions communicatives la personne présente (par exemple demander, rejeter) et comment elle les manifeste, quels sont ses goûts, ses préférences, ses aversions, etc.
Attendre à
Nous devons laisser le temps à la personne de répondre en utilisant son système de communication. Le temps pour vous de réfléchir à votre réponse, de rechercher dans votre système les éléments dont vous avez besoin, de les sélectionner avec votre produit d’accès, si c’est le cas, etc. Le temps ne doit pas être un obstacle et nous ne devons pas montrer d’impatience ou prendre de l’avance sur nous-mêmes en essayant de deviner ce que cela signifie.
Profiter et créer des opportunités de communication
Tout moment est bon pour parler, discuter et créer un moment de communication unique, dans lequel nous devons donner la possibilité d’utiliser le système de communication. Avec des questions ouvertes qui favorisent l’utilisation de différentes fonctions de communication, nous encourageons le développement de ces compétences et renforçons l’intérêt pour la communication. Le système de communication est conçu et partagé avec la personne. Et en tant qu’interlocuteurs, nous devons créer un contexte qui écoute, assiste, stimule et participe à la communication.
Respecter
Lorsqu’une personne utilise un produit d’assistance pour communiquer une opinion, un souhait, une idée, etc., nous devons, en tant qu’interlocuteurs, être respectueux de ce mode d’expression alternatif et maintenir une attitude d’écoute active et engagée. La personne doit percevoir qu’avec ses moyens de communication, elle peut changer l’environnement (par exemple atteindre des objectifs, partager des réflexions). Si, par contre, en tant qu’interlocuteurs nous restons indifférents à ce moyen d’expression et à son contenu, la personne cessera de l’utiliser, car il ne sera pas utile.
Collaborer
Un système de communication est dynamique et participatif. Il faut motiver la personne à toujours porter son système de communication, et l’utiliser quand elle veut nous dire quelque chose.
Les interlocuteurs jouent un rôle essentiel avec la personne et ses professionnels de référence, concernant la conception du système de communication, l’observation et l’échange d’opinions sur les messages qui peuvent être plus fonctionnels ou la détection et l’anticipation d’éventuels besoins de communication.
4. INSTRUMENTS ET OUTILS D’APPUI
En este apartado, con vuestra colaboración, iremos referenciando algunas herramientas de evaluación que pueden ayudarnos a determinar cualitativamente las capacidades y fortalezas de la persona usuaria con el vamos a habilitar la enseñanza del SAAC:
- Matriz de Comunicación , publicada en 1990 y revisada en 2004 por la doctora Charity Rowland de la Oregon Health & Science University. La Matriz de Comunicación es una herramienta de evaluación diseñada para determinar con exactitud cómo se comunica una persona y proporcionar un marco conceptual para determinar objetivos para la comunicación funcional.